Leduc V. 2017
Deliry C. [2024] – Leduc V. 2017 - In : Odonates du Monde (Histoires Naturelles) (2004-[2024]) – Version 45816 du 27.10.2024. – odonates.net
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Leduc V. 2017 - Suivi des populations impactées d'Agrion de Mercure. Maillé, Indre-et-Loire (37). Bilan de la première année de suivi. - Lisea, SEPANT. - ONLINE : $€ p.p.
[A traiter !]
Lors de la création de la Ligne à Grande Vitesse (LGV SEA) l'étude d'une population importante de Coenagrion mercuriale, impactée a été étudiée en 2017. Une méthode de Capture-Marquage-Recapture a été appliquée. Le site se trouve sur la commune de Maillé, sur le cours du Réveillon (Indre-et-Loire, France).
Quatre tronçons CMR ont été définis et en 2017, ce sont 612 observations qui ont été réalisés lors de deux passages et 413 individus identifiés. Une différence très significative des individus marqués en juin, par rapport à juillet est à souligner : 339 contre 74. Cette différence est mise en relation par hypothèse, avec un étiage plus prononcé en juillet. Néanmoins le pic d'observation de l'espèce est aussi atteint en général en juin (com., 27 octobre 2024). Il y a toutefois une répartition similaire des individus.
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| 🔍 - shared - Leduc (2017) - Carte 6 : localisation des Agrions relevés par session |
La faible colonisation du premier tronçon par la végétation, suite aux travaux LGV, tends à expliquer de plus faibles effectifs, alors que le tronçon 4 rend compte de très faibles effectifs, proche de zéro, en raison d'habitats peu favorables. Les tronçons 2 et 3 sont très favorables et fortement peuplés : grands herbiers aquatiques bien ensoleillés, sites privilégiés pour les pontes. La fermeture des berges et leur encaissement tends à défavoriser la présence de l'Agrion de Mercure.
69 recaptures ont eu lieu (respectivement une cinquantaine et une dizaine, en juin puis juillet), avec un taux relativement faible en raison de la méthodologie des visites. Ce faible taux est associé par hypothèse à la prédation des individus et la chute de ce taux entre la première et la seconde session y est reliée. Les perturbations des sites de maturation sont aussi mises en cause sur la bonne détection des individus. Les recaptures sont faites in situ ce qui est lié à la méthodologie de prospection centrée sur les tronçons de l'étude et en absence d'exploration en dehors de ces localités (com., 27 octobre 2024). Lors de la seconde session, une longévité supérieure au mois est à considérer et la présence in situ des individus repris souligne leur fidélité et leurs faibles déplacements au moins pour partie (com., 27 octobre 2024). Les individus repris montrent qu'ils peuvent se déplacer in situ sans être impactés par l'ouvrage de la LGV qui traverse perpendiculairement les tronçons. L'autrice parle de "transparence de cet ouvrage". Les déplacements sont cartographiés, mais pas "mesurés" dans le rapport. Plusieurs cas rendent compte de mouvements de plus de 100 m et au moins l'un d'eux est de l'ordre de 200 m. Il n'y a pas de valeur donnée, ni moyenne !
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