Pantala flavescens

[Deliry C. 2025] – Pantala flavescens - In : Odonates du Monde (Histoires Naturelles) (2004-[2025]) – Version 70981 du 06.12.2025. – odonates.net
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→ Odonata > Epiproctophora > Anisoptera > Libellulines > Libelluloidea > Pantalidae
Pantala flavescens (Fabricius, 1798)
Fabricius J.C. 1798 - Suplementum entomologiae systemicae. - Proft & Storch, Copenhagen : 582 pp.
Localité-type - [A préciser !]
- Libellula flavescens Fabricius, 1798
- Pantala flavescens (Fabricius, 1798)
- Libellula viridula Palisot de Beauvois, 1807
- Libellula sparshallii Curtis, 1829
- Libellula analis Burmeister, 1839
- Libellula terminalis Burmeister, 1839
- Orthetrum mathewi Singh & Baijal, 1955
- Sympetrum tandicola Singh, 1955
Libellule globe-trotter [olim], Pantale flavescente, Pantale globe-trotter - (anglais) Wandering Gliders

LC 2016 UICN (stable)
| 🔍 - © G.David - Martinique - 28 août 2008 |
Commentaires
Précisons que le nom de Libellula flavescens a été utilisé par Fischer en 1791 (peut-être même en 1778, selon quelques éléments disponibles). Il s'agit d'un synonyme de Sympetrum flaveolum, mais sans description (nomen nudum). Ceci n'a finalement pas de conséquences sur la validité du nom Pantala flavescens (com., 2025).
Éléments de description

Il s'agit d'une des deux espèces de Pantala du Monde avec Pantala hymenaea. Pantala hymenaea ne se trouve qu'en Amérique et aux Antilles. Pantala flavescens est plus orangée et ne possède jamais de taches sombres à la base des ailes ; elle est subcosmopolite. Les deux espèces sont de même dimension (43-51 mm) et de même forme. La surface postérieure des ailes de ces deux espèces est très grande et spectaculaire. Notons que les taches sombres réputées permettre la distinction avec Pantala flavescens tendent parfois à être difficiles à voir, même en main, de plus certains individus tendent à être orangés.
Elle possède des ailes postérieures particulièrement larges et à vaste surface. C'est une libellule de taille moyenne. Sa coloration d’ensemble est jaune à jaune orange. Ses yeux sont rouges à oranges ou jaunes. Elle présente des marques foncées le long de l’abdomen. Pas de taches sombres à la base des ailes à la différence de Pantala hymenaea, néanmoins certains individus (jeunes ?) semblent montrer des telles taches comme en Inde. D’autres montrent de petites taches à l’apex des ailes (Etats Unis). ♀ similaires au ♂ y compris structurellement. La larve est de taille moyenne à grande (24-26 mm), de couleur vert pâle avec de légères marques brunes (mouchetures). Elle est fortement épineuse.
| 🔍 - Pantala flavescens et Pantala hymenaea comparées |
Répartition
Espèce réputée afro-asiatique (Couteyen & Papazian 2012) : Subcosmopolite [2022].
Illustration très ancienne vue chez Hoefnagel (1592), peut-être depuis un spécimen d'Afrique (du Nord ?) (reprise par Hoefnagel 1630).
- Inde (Fabricius 1798, Hobson & al. 2012, Devaud & Lebouvier 2019).
Afrique de l'Ouest (Palisot de Beauvois 1807).
- Egypte - Cette espèce est illustrée, sans nom dans la Description de l'Egypte (Anonyme 1817 : pl.1 fig.4) (occasionnelle à rare : Boudot & al. 2013, Deliry [2019b]).
- Grande Bretagne (sparshallii : Curtis 1829 ; Une mention récente en Grande Bretagne dans le Kent en 1989 considérée comme douteuse par les auteurs : Deliry [2019b] ; en effet, incertaine : Boudot & al. 2013).
Sénégal, Ile Maurice, Cuba (Rambur 1842).
- La Réunion (Bourbon : de Selys Longchamps in Pollen & van Dam 1869 ; M.Yerokine, in litt. du 23 septembre 2019).
- Socotra (Dixley & al. 1898).
Subcosmopolite selon McLachlan (Dixley & al. 1898).
- Hawaï (abondante : Perkins 1899).
- Bénin - LC 2021 - Indiquée par Fraser (1951), c’est une espèce à large répartition confirmée au Bénin (Lieckweg & Niedringhaus 2005, Tchibozo & al. 2008). Elle y parait assez commune (Deliry [2022]).
Tout à fait répandue en Micronésie (Lieftinck 1962).
- France - NE 2016 [→ NA !] (signalée anciennement en France méditerranéenne : Aguesse 1968 : citations imprécise non retenue par les auteurs, néanmoins Pierre Aguesse (in litt., 2024) me confirme plusieurs contacts avec cette espèce rapportés par P.P.Grassé [!] ; confirmée : Gard, 12 août 2019 [1] : Cyril Soustelle : Deliry [2019b], Soustelle & al. 2020).
| 🔍 - © Cyril Soustelle - France, Gard le 12 août 2019 - Observatoire du Patrimoine Naturel du Gard Première mention française documentée |
- Afghanistan (Wojtusiak 1974).
- Rhode (Laister 2005).
- Maldives (Hobson & al. 2012).
- Sicile et îles voisines (occasionnelle à rare : Corso & al. 2012, 2017 ; nouvelle en 2012, plusieurs en 2018 : Galasso & al. 2020).
- Russie (Europe, occasionnelle : Boudot & al. 2013 ; Kalingrad : Buczyński & al. 2014 ; premier signalement vers Novosibirk : Kosterin & Onishko 2025).
Sa migration allez retour entre l’Afrique et l’Inde a été démontrée (Hobson & al. 2012).
- Turquie (occasionnelle à rare : Boudot & al. 2013, Deliry [2019b]).
Migratrice observée occasionnellement en Algérie, Arménie, Azerbaidjan, Chypre, Egypte, Georgie, Grèce, Iraq, Israël, Jordanie, Kazakhstan, Liban, Monténégro, Maroc, Russie européenne, Syrie, Tunisie, Turquie tant d’Europe que d’Asie et au Turkménistan (Boudot & al. 2013).
- Australie (Deliry 2014, Devaud & Lebouvier 2019).
Il s'agit probablement d'une des espèces de Libellules les plus répandue du Monde. Elle détient des records de distance de déplacement chez les Insectes. Amérique du Sud et du Nord, Antilles, Afrique, Inde, sud-est de l'Asie, Australie et ailleurs (Deliry 2017).
- Allemagne (le 6 juillet, avec émergence le 17 août 2019 : Deliry [2019b]).
- Amsterdam (île) (seule espèce signalée sur cette île Antarctique : Devaud & Lebouvier 2019).
- Canaries - Jusqu’en 2013 l’espèce n’avait jamais été notée aux Canaries, pourtant relativement favorables à sa venue, ce sont alors plusieurs observations qui ont été réalisées coup sur coup. Nouvelle dès 2013, puis occasionnelle à régulière : Deliry [2019b]. - (Deliry 2020).
Buczyński & al. (2014) à l’occasion de l’observation de l’espèce à Kalingrad (Russie) font le point sur l’espèce dans le Bassin méditerranéen. L’observation russe est la plus septentrionale jamais indiquée dans l’Hémisphère Nord. Il a fallu capturer et identifier 50465 imagos sur une période de 2 mois pour détecter l’espèce (29 mai 2013 ; le même jour ce sont 32698 imagos qui ont été observés lors d’un rush d’espèces).
- Mauritanie - Sa reproduction est probablement assez régulière dans ce pays, le seul du Paléarctique ouest concerné par une telle option (Deliry 2017).
- Guyane (Devaud & Lebouvier 2019).
- Martinique (photo : G. David : [2018] ; Devaud & Lebouvier 2019).
- Italie - Sicile et Péninsule (première mention en 2019 : Piretta & Assandri 2019).
- Pologne (en 2016 : Buczyński & al. 2019), cette mention suggère une voie marginale de migration par l'est de l'Europe (Deliry [2019a]).
- Thaïlande (Deliry [2019a])
Pantala flavescens est probablement l’espèce de Libellule la plus répandue au Monde. Étrangement elle est exceptionnelle dans le Paléarctique Ouest et on envisage que le Sahara forme une barrière limitant les déplacement de cette espèce infatigable (Li & al. 2014) et hautement migratrice. Les mentions sur ce secteur semblent toutefois en augmentation (Deliry [2019b])[1]. On l’observe sur les deux Amériques, les Antilles, l’Afrique, l’Inde, le sud-est de l’Asie y compris dans les zones himalayennes, en Australie et ailleurs. Elle détient des records de distance de déplacement chez les Insectes. Tendances subcosmopolite, circumtropicales, sur la plupart des zones tropicales et tempérées du Monde, fortement migratrice. Très accidentelle en Europe ou en Afrique du Nord, mais en augmentation sur ces secteurs. Elle vient d’être découverte sur une des îles les plus isolée du Monde au sud de l’Océan Indien : l’île d’Amsterdam (Devaud & Lebouvier 2019). M.Yerokine (in litt. du 23 septembre 2019) précise que l'espèce, s'est établie sur l'île de La Réunion, à la différence d'Hemianax ephippiger qui ne fait que passer. Elle y est une récente colonisatrice et elle devient indigène, si bien qu'il devient difficile de sa savoir s'il y a de nouvelles migrations ou si l'espèce est courante désormais. Ce ne serait donc pas un Odonate "migrateur obligé" (C.Deliry, com. du 24 septembre 2019), et, en réaction M.Yerokine, précise qu'elle conserve un comportement de migratrice en ce qui concerne la reproduction, puisqu'elle fréquente à la moindre pluie, les nouvelles flaques qui se sont formées : on voit arriver les ♂ et dans la foulée les ♀, suivis rapidement d'accouplements et de pontes. Toutefois beaucoup d'individus occupent des milieux permanents.
- Singapour (photo : Budak [2021]).
C'est une espèce qui est en fait subcosmopolite car elle est présente aussi au niveau des Amériques ou sur l’essentiel des îles du Pacifique. Il s’agit d’une espèce circumtropicale qui étend son aire jusque dans les zones plus tempérées au Sud du Canada (alors migratrice). Elle ne manque qu’en Antarctique (sauf sur l'île d'Amsterdam : [2025]) et en Europe. Sur ce dernier continent c’est une espèce migratrice occasionnelle, qui s’est toutefois reproduite exceptionnellement récemment [2022].
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| 🔍 - ©© bysa - Achim Raschka - Wikimedia commons |
Habitats, Phénologie et Notes de biologie
Cette espèce détient le record d'altitude pour l'observation d'un Odonate : un individu a été observé à 6300 m d'altitude dans l'Himalaya (Hupało & Tończyk 2016).
C’est [ou ce serait] une espèce migratrice obligatoire, à savoir qu’elle quitte son gîte larvaire après émergence. Elle utilise généralement les mares ou les étangs temporaires arrosés notamment par les pluies de mousson. Sa présence en eaux permanentes est occasionnelle pour la reproduction. Elle s’observe dans tous les paysages lors de ses déplacements [2022].
Migratrice jusqu'au sud du Canada où elle est indiquée de juin à septembre. Remonte en outre jusqu'au Caucase, en Egypte, assez régulière en Turquie. Reproduction probablement régulière de l'espèce dans le Paléarctique Ouest en Mauritanie (Deliry 2017). En Transbaïkalie, dans l'est de la Russie elle vient en mai et juin et forme une génération dite "tempérée" et on suppose qu'elle redescends dans le sud en septembre (Borisov & al. 2019).
Selon les latitudes elle peut être observée à tout moment de l'année (Deliry 2017). Peut se rencontrer partout à l’état imaginal en raison de ses importants déplacements migratoires, tant en plaine qu’en altitude. Se reproduit dans des milieux temporaires : mares, flaques notamment liées aux pluies de mousson. Développement larvaire très rapide en eaux stagnantes en général et permettant un cycle abouti en milieu temporaire. La ponte comporte de 500 à 2000 œufs. Le développement larvaire prends de 38 à 65 jours, soit un à deux mois, ce qui permet le développement en milieux temporaires [2019].
L’étude de la structure des ailes révèle des propriétés anti-fatigue (Li & al. 2014), ce qui est conforme aux importantes capacités migratoires de l’espèce.
Les larves sont consommées localement en Asie, de manière très régulière. Elle sont préparées en friture. On utilise aussi les imagos vivants et écrasés sur les lésions des ongles pour les guérir ([Meinam]).
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| 🔍 - © G.David - Exuvie, Martinique - 22 juillet 2008 |
Références
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Anonyme 1817 - [Description de l'Egypte] - [A préciser !]
Boudot J.P. & al. 2013 - Pantala flavescens. The IUCN Red List of Threatened Species. Version 2014.2.
Buczyński P, Shapoval A.P. & Buczyńska E. 2014 - Pantala flavescens at the coast of the Baltic Sea (Odonata: Libellulidae). - Odonatologica, 43 (1/2) : 3-11. - ONLINE
Buczyński P, Buczyńska E. & Michalczuk W. 2019 - From Southern Balkans to Western Russia : Do First Polish Records of Pantala flavescens (Fabricius, 1798) (Odonata: Libellulidae) Indicate a Migration Route ? - J.Entomol. Res. Soc., 21 (1) : 11-16. - ONLINE
Corso A. & al. 2012 - Annotated checklist of the dragonflies (Insecta Odonata) of the islands of the Sicilian Channel, including the fist records of Sympetrum sinaiticum Dumont,1977 and Pantala flavescens (Fabricius, 1798) for Italy. - Biodiv. Journ., 3 (4) : 459-478. - PDF LINK
Corso A. & al. 2017 - Update to the status of Pantala flavescens (Fabricius, 1798) and Trithemis kirbyi Selys, 1891 for Italy and Central Mediterranean basin (Odonata Libellulidae). - Bio- div. J., 8 (1). - PDF LINK
Couteyen S. & Papazian M. 2012 - Catalogue et affinités géographiques des Odonata des îles voisines de Madagascar (Insecta : Pterygota). - Ann. soc. entomol. Fr., (n.s.) 48 (1/2) : 199-215. - BiB
[a] Deliry C. [2019] - La Libellule Globe-Trotter (Pantala flavescens). - FaceBook, collaboratif, 19 septembre 2019. - ONLINE
[b] [Deliry C. 2019] - Odonates du Monde. - Histoires Naturelles (2004-2025). - odonates.net
[Deliry C. 2021] - Odonates du Monde. - Histoires Naturelles (2004-2025). - odonates.net
[Deliry C. 2022-2025] - Abrégé d’odonatologie béninoise. Compendium of Beninese Odonatology. – Histoires Naturelles, site Internet, archivé [1er novembre 2022-21 mars 2025].
[Deliry C. 2025] - Odonates du Monde. - Histoires Naturelles (2004-2025). - odonates.net
Devaud M. & Lebouvier M. 2019 – First record of Pantala flavescens (Anisoptera: Libellulidae) from the remote Amsterdam Island, southern Indian Ocean. – Polar Biology, 42.
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Fabricius J.C. 1798 - Suplementum entomologiae systemicae. - Proft & Storch, Copenhagen : 582 pp.
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Gayathri M., Anand P.P. & Shibu Vardhanan Y. 2023 - Visualisation of early embryos of the wandering glider, Pantala flavescens (Fabricius, 1798) (Odonata: Libellulidae). - Intern. J. of Freshwater Entomology, 18 mai 2023.
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Hoefnagel Jacob 1592 - Archetypa studiaque Patris. - Planches naturalistes.
Hoefnagel Jacob 1630 - Diversæ insectarum volatilium icones ad vivum accuratißime depictæ. - Vißcher, Amsterdam : 32 pp. - ONLINE
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Wojtusiak J. 1974 - A dragonfly migration in the high Hindu Kush (Afghanistan), with a note on high altitude records of Aeshna juncea mongolica Bartenev, and Pantala flavescens (Fabricius) (Anisoptera: Aeshnidae, Libellulidae). - Odonatologica, 3 (2) : 137-142.
Espèces classées dans le même genre
Pantala, Pantala flavescens, Pantala hymenaea
Notes
- ↑ Texte issu de Deliry ([2019b]) présenté en ligne :
"Les venues dans le Paléarctique Ouest sont comme nous l’avons souligné exceptionnelles et probablement limitées par la barrière formée par le Sahara. Les mentions tant en Egypte qu’en Asie Mineure et Turquie sont plus fréquentes qu’ailleurs sur le domaine présenté. Une mention récente en Grande Bretagne dans le Kent en 1989 considérée comme douteuse par les auteurs. Elle vient s’ajouter à trois autres mentions dans ce secteur, néanmoins il ne s’agit pas de venues naturelles, mais d’arrivées liées à des vivres ou des bateaux. Migratrice observée occasionnellement en Algérie, Arménie, Azerbaidjan, Chypre, Egypte, Georgie, Grèce, Iraq, Israël, Jordanie, Kazakhstan, Liban, Monténégro, Maroc, Russie européenne, Syrie, Tunisie, Turquie tant d’Europe que d’Asie, Turkménistan (Boudot & al. 2013). Jusqu’en 2013 l’espèce n’avait jamais été notée aux Canaries, pourtant relativement favorables à sa venue, ce sont alors plusieurs observations qui ont été réalisées coup sur coup. Buczyński & al. (2014) à l’occasion de l’observation de l’espèce à Kalingrad (Russie) font le point sur l’espèce dans le Bassin méditerranéen. L’observation russe est la plus septentrionale jamais indiquée dans l’Hémisphère Nord. Il a fallu capturer et identifier 50465 imagos sur une période de 2 mois pour détecter l’espèce (29 mai 2013 ; le même jour ce sont 32698 imagos qui ont été observés lors d’un rush d’espèces). Par ailleurs on a récemment révélé qu'elle était relativement fréquente vers la Sicile (Corso & al. 2017). Elle a été contactée en Pologne en 2016 (Buckzyński & al. 2019) ; cette mention suggère une voie marginale de migration par l'est de l'Europe. L'espèce a finalement été confirmée en France dans le Gard le 12 août 2019 par Cyril Soustelle (Observatoire du Patrimoine Naturel du Gard). Peu avant cette Libellule migratrice avait été observée en Allemagne le 6 juillet et une émergence constatée le 17 août 2019."


